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Se déplacer autrement

62% des déplacements des Essonniens se font en voiture individuelle pour un trajet moyen de seulement 6 km. Pourtant, le coût, le temps passé à se déplacer,la pollution de l’air et le bruit nuisent à la qualité de vie de chacun.

Le Département a adopté un Plan pour optimiser les déplacements et favoriser les transports moins polluants au sein de la collectivité. Il soutient le covoiturage et l’autopartage pour favoriser l’accès de tous aux transports dans le respect des principes du développement durable.

Covoiturage

En Essonne, 62% des déplacements s’effectuent en voiture particulière. Globalement, les enquêtes démontrent que les habitants ne connaissent pas, mal ou peu les possibilités qui leur sont offertes pour covoiturer.

Le covoiturage présente de nombreux avantages : des économies sur le coût du transport, la réduction des bouchons, la diminution de la pollution... et la convivialité !


Le covoiturage, qu’est-ce que c’est ?


Un conducteur particulier met à disposition les places libres de son véhicule personnel pour faire un trajet domicile / travail par exemple ou domicile/loisirs/vacances. Cette pratique existe depuis longtemps mais les outils numériques facilitent désormais la mise en relation et les chances de trouver un véhicule.

Aujourd’hui, le Département mène différentes actions pour favoriser le partage de la voiture et les mobilités. Citons par exemple le soutien aux transports à la demande dans les zones où l'offre de transports en commun est insuffisante, le développement d'aires de covoiturage.


Le développement d’aires de covoiturage

Une aire de covoiturage est une aire de stationnement sécurisée qui permet de faciliter le regroupement des covoitureurs en constituant un point de rendez-vous et en permettant de laisser les voitures non utilisées en stationnement licite.

Il s’agit de créer et mutualiser des aires de covoiturage :

  • à l’intérieur de parkings de supermarché,
  • dans des parcs relais à proximité des gares ou des lignes de bus,
  • à proximité d’échangeurs autoroutiers.


Identifiables par un panneau utilisé partout en Île-de-France, ces aires de covoiturage offrent des aires de stationnement adaptées et sécurisées.

Le Département de l’Essonne a réalisé depuis 2013 plus d’une cinquantaine de places, en priorité dans le sud du Département.

Très attentif aux problèmes quotidiens des Essonniens en matière de transport, le Département a décidé de soutenir différentes initiatives en 2017.


Liens utiles et applis :
  • KAROS, spécialisé dans le "court-voiturage" (trajets courte distance).
    Karos propose une mise en relation intelligente des conducteurs et passagers, calcule le meilleur point de rendez-vous, se souvient des habitudes des utilisateurs, pas d’échange d’argent, les transactions se font via le site ou l’appli.
    www.karos.fr

  • BLA BLA CAR, pour les trajets toutes distances : La référence européenne pour les trajets longues distances.
    https://www.blablacar.fr/

  • IDVROOM, pour le covoiturage au quotidien et régulier
    https://www.idvroom.com

  • LA ROUE VERTE, site généraliste
    www.laroueverte.com

  • REZO-POUCE, autostop organisé dans les milieux peu urbanisés du Parc naturel régional du Gâtinais. Les points de rendez-vous sont choisis pour leur commodité comme certains arrêts de bus.
    www.rezopouce.fr

  • Le site de covoiturage de la communauté d'agglomération Grand Paris Sud.
    https://covoiturage.grandparissud.fr

  • OUIHOP', l'application de covoiturage de dernière minute
    OuiHop' met en relation de façon instantanée piétons et automobilistes en circulation, notifie de façon intelligente les utilisateurs des propositions de transport récurrentes, sans transaction entre les utilisateurs, le tout en abonnement illimité.
    https://www.ouihop.com/openApp/

Carte des aires de covoiturage en Essonne

Aires de covoiturage réalisées
par le Conseil Départemental

Autres aires
de covoiturage

À vélo ou à pieds

Dans le cadre du développement durable, maîtrisé et solidaire du territoire essonnien, le Conseil départemental a souhaité élargir les choix de modes de déplacement en apportant une attention particulière aux déplacements des deux roues non motorisés, des piétons y compris des personnes à mobilité réduite et des rollers.

Dans le cadre de son agenda 21, le Conseil départemental a approuvé un Schéma Directeur Départemental des Circulations Douces (S.D.D.C.D.), le 20 octobre 2003.

Le Schéma Directeur Départemental des Circulations Douces (S.D.D.C.D.)

Le SDDCD est un outil de planification des aménagements de liaisons douces à horizon 2015. Il se structure en 35 itinéraires (soit un réseau armature représentant 427 km). Un réseau complémentaire de voie verte a été intégré au S.D.D.C.D. sur des emprises propices aux loisirs notamment (Aqueduc de la Vanne et du Loing, Chemin Gâtinais Beauce).

Ce schéma comporte des objectifs multiples visant à :

 

  • Promouvoir les modes doux par la mise en place d’itinéraires continus, confortables et lisibles ;
  • Garantir la sécurité de tous les usagers sur les routes départementales en les rendant multimodales ;
  • Permettre la desserte d’équipements structurants d’intérêt départemental ou régional ;
  • Créer un maillage du réseau départemental avec les réseaux communaux ou intercommunaux ;
  • Mettre en place un jalonnement sur les routes départementales peu fréquentées pour mettre en valeur le patrimoine naturel essonnien.

 

La Charte des circulations douces

Dans sa Charte départementale des circulations douces, le Conseil départemental en concertation avec les Fédérations des usagers des modes doux a adopté cinq principes pour garantir le confort et la sécurité des itinéraires destinés aux piétons et aux cyclistes.

 

  • Le principe de continuité : le Département doit aménager des itinéraires les plus directs et dégagés possible.
  • Le principe de confort : Le Département dot être le garant d’itinéraires incitatifs par la qualité du parcours, du revêtement, de l’éclairage, de l’entretien et par la création de stationnement adapté.
  • Le principe de lisibilité : Le Département doit mettre en place un jalonnement permettant la perception et la compréhension des itinéraires.
  • Le principe de stationnement et l’intermodalité : tout projet doit prévoir un stationnement adapté aux vélos et permettre à l’usager de se déplacer par le biais de plusieurs modes de transports (vélo + trains, vélo + bus, etc.).
  • Le principe de la concertation et de la communication : au-delà de la concertation réglementaire (au titre du Code de l’urbanisme) et des procédures d’enquêtes publiques, le Département s’engage à organiser une concertation, le plus en amont possible de chaque projet, avec les futurs usagers potentiels que sont les fédérations d’usagers, de parents d’élèves, de riverains, etc.


Les voies vertes

  • Relier l’Orge à la Seine
    L’objectif de cette liaison douce est de relier le Bois de Saint-Eutrope à la vallée de la Seine par un itinéraire structurant, continu, confortable et lisible destiné aux piétons et cycles.

  • Aqueducs de la Vanne et du Loing
    Les aqueducs de la Vanne et du Loing qui transportent l’eau vers Paris traversent le département sur 42 km. Une emprise qui permet la création d’un cheminement. Quatre promenades emprunteront à terme ce parcours. Un premier circuit "Les lacs de l’Essonne" de 5 km a été aménagé sur les communes de Viry-Châtillon, Grigny et Ris-Orangis.

Plan de déplacement

Le Conseil départemental a lancé en 2008 son Plan de déplacements d’administrations (PDA). C’est une démarche volontaire mise en œuvre pour optimiser la mobilité des salariés, des visiteurs et des fournisseurs.

Le but est de réduire les besoins en déplacements, de recourir à des modes de transport moins consommateurs d’énergie et de limiter les impacts négatifs des déplacements motorisés inévitables. Le Conseil départemental souhaite faciliter cette démarche dans toutes les grandes entreprises essonniennes et collectivités.

Le Plan de déplacements départemental

Les objectifs du PDA départemental, sont d’aboutir en quelques années à une :

  • Augmentation de la part modale des transports en commun de 12 à 15%,
  • Baisse de la part de la voiture à 7% pour les déplacements domicile/travail,
  • Diminution de 10% du kilométrage parcouru avec les véhicules de service, au prorata du nombre d’agents.

Pour les atteindre, le PDA préconise la rationalisation de l’offre de stationnement pour les employés ou les visiteurs, l’aménagement des horaires de travail et encourage le logement à proximité du lieu de travail ou sur le réseau de transports en commun.

Les impacts financiers

À travers son plan de déplacement, l’administration ou l’entreprise vise à diminuer la part de son budget relative aux coûts des transports. Cette démarche permet d'optimiser la gestion des infrastructures – parkings notamment – et des services de transport utilisés par les agents (voitures de services, …). La construction de nouvelles infrastructures coûteuses peut ainsi être évitée. C'est aussi un moyen efficace pour valoriser l'image de la collectivité.

Les impacts écologiques

Le recours trop fréquent à la voiture est générateur de stress et néfaste pour la santé. La diminution du nombre des voitures permet de fluidifier la circulation et de baisser la consommation de carburant, les émissions de gaz d’échappement et le bruit. Dans le cadre du Plan de déplacement départemental, une bourse de covoiturage et une dizaine de vélos à assistance électrique sont disponibles pour les agents du Conseil départemental. Des stands d’information lors des évènements du Conseil départemental et des articles dans le journal interne ainsi que sur l’intranet permettent de sensibiliser tous ces acteurs.


Les enjeux sociétaux et de santé

Un plan de déplacement permet de sécuriser les trajets (57% des accidents mortels du travail), à moindre coût pour tous, et de prendre en compte les besoins de mobilité de l’ensemble des salariés (aux horaires atypiques notamment), en partenariat avec les collectivités et les acteurs de la mobilité. Un plan de prévention des risques routiers (PPRR) comprenant des formations à la sécurité routière et à l’éco conduite a ainsi été lancé dans le cadre du PDA. Par ailleurs, l’engagement dans une démarche PDA regroupe les salariés autour d’un projet commun (convivialité des transports en commun, diminution de l’absentéisme et des retards), ce qui en fait un véritable outil de gestion des ressources humaines.


 

 

 

L’autopartage

Partager l’usage de véhicules pour effectuer des déplacements en toute liberté tout en diminuant le nombre global de voitures, c’est ce que propose l'autopartage. Aider à la multipropriété des véhicules est aussi une mesure de solidarité pour les ménages les moins favorisés qui ne peuvent posséder leur propre véhicule.

Le Conseil départemental œuvre au sein des plans locaux de déplacements (PLD) pour inciter les administrations et entreprises à développer des services d'autopartage :

 

  • en mutualisant les flottes de plusieurs entreprises au sein d’une même zone d’activités,
  • en faisant appel à des sociétés proposant des services d'autopartage ouverts aussi aux particuliers pour atteindre une taille critique,
  • en intégrant de telles mesures lors de l’élaboration de plans de déplacements d’entreprise ou d’administration,
  • en réservant des places de stationnement sur voirie aux véhicules d’autopartage.

Pour assurer l’équilibre économique d’un tel système, l’intervention des collectivités locales peut être nécessaire. Il est recommandé aux collectivités de réserver des places de stationnement sur voirie et au sein de parcs publics dans des lieux visibles, repérables et fréquentés.


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