La Renaissance des miroirs d’eau
L’eau est omniprésente à Méréville. C’est l’arrête centrale à partir de laquelle se construit la composition du parc ; Le détournement du cours de la Juine, à des fins esthétiques, pour la création de ce jardin pittoresque reste une prouesse technique exceptionnelle pour l’époque.
Or, toutes les scènes liées à l'eau, qui ont tant inspiré le peintre Hubert Robert, sont menacées à moyen, voire à court terme, par la fermeture des milieux naturels. C’est notamment le cas pour la rivière anglaise ou pour les bassins miroirs – les petits et grands lacs – dont on devine encore les contours mais dont l’envasement nécessite un profond chantier hydro-écologique. De même la Grande cascade ne coule plus depuis longtemps.
L’ensemble du circuit hydraulique a donc besoin d’être restauré. Ce projet, à hauteur de 2M€, devrait permettre de restituer les scènes historiques du jardin mais également d’assurer la continuité écologique de la Juine.
Compte-tenu de son intérêt, ce projet a été retenu par la Mission Bern parmi les 270 sites en péril à sauvegarder d’urgence.