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Ces gestes qui sauvent

Publié le : 27.04.2016, dernière mise à jour : 27.04.2016

700 Essonniens ont participé à des séances gratuites d’initiation aux gestes de premiers secours organisées en février. Lancées par la préfecture et relayées par les acteurs institutionnels et associatifs du département comme la Croix-Rouge, ces formations répondent à une demande forte de la population après les attentats du 13 novembre.

Une dizaine d’adultes s’assoient en cercle dans une salle de classe du collège Paul Fort de Montlhéry. Ils font partie de la quarantaine de personnes, réparties dans quatre salles, qui sont venus ce samedi après-midi s’initier au secourisme. Dans un premier temps, ils apprennent à gérer des situations d’accidents quotidiens, mais aussi à s’échapper et se cacher en cas d’attaque terroriste. Puis, les "élèves" s’agenouillent par binômes, jouant à tour de rôle la victime et le sauveteur.

Le saviez-vous ?
130 Français meurent chaque jour d'une crise cardiaque, soit 50 000 personnes par an. Seules 2 à 3% des victimes survivent en France, alors qu’elles sont 30% à Seattle, où le secourisme est particulièrement développé.

Installer correctement une victime en position d’attente, réaliser un pansement compressif d’une plaie saignante : tels sont les premiers gestes qui sont concrètement enseignés. Nos apprentis secouristes apprennent ensuite - et cette partie du programme répond aux situations vécues le 13 novembre - à poser un garrot au tourniquet. "On ne le réalise qu’en cas d’extrême urgence", insiste la formatrice, Véronique Morel, infirmière et conseillère technique ajointe à la Direction des services départementaux de l’Éducation nationale Essonne. Elle montre ensuite les premiers secours à apporter en cas de crise cardiaque. Les participants réalisent des massages cardiaques sur des mannequins puis s’initient au défibrillateur. "Nous sommes venus apprendre les gestes qui peuvent sauver des vies. Même si nous étions déjà sensibilisés à ces questions, les attentats ont été un véritable déclencheur", confie Nadine Dénécé, accompagnée de son mari, Franck. Ils n’excluent d’ailleurs pas la possibilité de passer le PSC1* auprès d’une des associations agréées dispensant des formations de secourisme tout au long de l’année.

* Le PSC1 (Prévention et Secours Civique de niveau 1) désigne en France la formation de base au secourisme.

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