Détecteurs de fumée

Si vous ne l’avez pas encore fait, rendez-vous dans un magasin de bricolage ou de grande distribution et choisissez un détecteur autonome avertisseur de fumée (DAAF)* certifié selon la norme européenne NF EN 14 604 (de 10 à 30 euros). "Ces appareils sont destinés à vous alerter en cas d’incendie pendant votre sommeil", expliquent les sapeurs-pompiers du Sdis de l’Essonne, qui délivrent à cette occasion quelques conseils : "Installez votre détecteur au plafond ou tout en haut du mur. Comptez au moins un détecteur par niveau d’habitation, prioritairement dans les couloirs menant aux chambres à coucher." Inutile en revanche d’en installer dans la cuisine ou la salle de bain : les vapeurs de cuisson ou d’eau chaude pourraient déclencher l’alarme.

Une installation très simple

Un locataire peut aussi acheter et installer lui même un détecteur de fumée, qui devra lui être remboursé par le propriétaire. C’est ensuite à l’occupant de veiller au bon fonctionnement de l’appareil : nettoyage, vérification de l’alarme, des piles, remplacement en cas de défaillance... L’assureur d’habitation doit être prévenu. Mais attention aux arnaques des pseudo "installateurs agréés" : l’installation, très simple, ne nécessite pas l’intervention d’un professionnel.


* Il existe aussi des détecteurs adaptés aux personnes malentendantes, fonctionnant grâce à un signal lumineux ou vibrant.