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Ne pas nourrir les animaux de la forêt

Publié le : 01.12.2015, dernière mise à jour : 02.12.2015

Trop souvent les riverains des massifs forestiers nourrissent les animaux sauvages en forêt : sangliers, renards, chevreuils. Inspirés des meilleures intentions, ils pensent qu'en les nourrissant, ils améliorent leur bien-être, ou les aide à "passer l'hiver" dans les meilleures conditions. Mais cette initiative a des conséquences néfastes, imprévisibles, voire parfois dangereuses...

Sanglier

Sanglier

L'apport de nourriture en lisière de forêt ou en zone urbaine modifie le caractère sauvage des animaux. Ces derniers, lorsque la faim les tenaille, quittent la forêt pour s’aventurer en ville dans l’espoir d’y glaner quelques restes alimentaires. Gourmands et opportunistes, les sangliers comme les renards s’adaptent très facilement à la présence humaine liée à la nourriture. Puis, ils ne fuient plus et reviennent régulièrement réclamer leur pitance.

De nombreux dégâts occasionnés Pour se rapprocher des villes, les animaux traversent les routes entrainant parfois des accidents de la route. La rencontre "nez-à-groin" avec un sanglier en pleine ville peut s’avérer périlleuse. Un animal sauvage, même gourmand, garde son instinct imprévisible. Les dégâts matériels sont également nombreux : clôtures abîmées, jardins labourés, poubelles renversées, déchets éparpillés au bonheur des petits rongeurs.

Sangliers, renards et cervidés, se nourrissent des ressources du milieu. Les sangliers, par exemple, s’alimentent de fruits forestiers (glands, faînes, châtaignes), de vers de terre, larves, etc. Par conséquent, leur alimentation se fait en forêt.

Que faire face à ces intrusions ?

En prévention, l’ONF sensibilise sur les risques liés au nourrissage des animaux sauvages et aux déchets laissés en forêt. Par ailleurs, en période de chasse, il effectue des battues dans les parties forestières situées sur les zones résidentielles touchées.

En dehors des périodes de chasse et lorsque les intrusions sont nombreuses et régulières, des battues spécifiques sont parfois menées en lisière de forêt. Enfin, les forestiers ne sont autorisés à intervenir qu’en forêt mais pas en ville ou dans les propriétés privées. Cette mission relève du lieutenant de louveterie situé sur le territoire concerné. Et cela sous l’autorité du Préfet.

Source : ONF

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